Une décision d'Etat
De Wikhydro
Le programme Litto3D® qui permet de telles modélisations sur l’ensemble du littoral français a été décidé en 2003 par le comité interministériel de la mer. Il est mis en œuvre par l’IGN pour la partie émergée, et par le SHOM (Service hydrographique et océanographique de la marine) pour la partie immergée. La programmation nationale est établie et sa réalisation est en cours. Côté IGN, son chef de projet s'appelle Gilles Martinoty. «La phase de projet a duré de 2003 à 2006.Les processus ont d’abord été
expérimentés dans le golfe du Morbihan, puis dans la région de Toulon. Au début, la problématique était d'abord la courantologie.
Les « nuages de points » obtenus par le retour des ondes laser sont contrôlés. Des contrôles qualité sont effectués au sol, notamment par des mesures GPS. Les éventuels décalages entre les bandes de survol et les mesures au sol sont redressés.
Les opérateurs s’appuient aussi sur des photographies aériennes synchronisées aux mesures Lidar pour éliminer les points parasites. « Par exemple quand on a une bosse, il est nécessaire de savoir s'il s'agit d'un accident de terrain ou d'une voiture. » Les éléments de sursol sont retirés afin d’avoir une description fidèle du sol. « L'IGN produit des données de référence : des données précises et qualifiées » explique Gilles Martinoty. «Il faut que les personnes qui les utilisent puissent avoir confiance.» Les données
ainsi produites seront utilisées notamment par les Dreal, les collectivités ou des bureaux d'étude pour exécuter des modèles d'écoulements hydrauliques, d'aménagements portuaires ou touristiques. L’une des applications les plus avancées de Litto3D® est la simulation hydraulique, utilisant les équations de Navier-Stokes, à la base de la mécanique des fluides.
expérimentés dans le golfe du Morbihan, puis dans la région de Toulon. Au début, la problématique était d'abord la courantologie.
Ile de Ré (illustration de gauche) : Restitution d'un levé Lidar sur la commune de Loix. Le programme Litto3D® couvre tout le littoral français, jusqu'à l'altitude 10 mètres.
Les « nuages de points » obtenus par le retour des ondes laser sont contrôlés. Des contrôles qualité sont effectués au sol, notamment par des mesures GPS. Les éventuels décalages entre les bandes de survol et les mesures au sol sont redressés.
Les opérateurs s’appuient aussi sur des photographies aériennes synchronisées aux mesures Lidar pour éliminer les points parasites. « Par exemple quand on a une bosse, il est nécessaire de savoir s'il s'agit d'un accident de terrain ou d'une voiture. » Les éléments de sursol sont retirés afin d’avoir une description fidèle du sol. « L'IGN produit des données de référence : des données précises et qualifiées » explique Gilles Martinoty. «Il faut que les personnes qui les utilisent puissent avoir confiance.» Les données
ainsi produites seront utilisées notamment par les Dreal, les collectivités ou des bureaux d'étude pour exécuter des modèles d'écoulements hydrauliques, d'aménagements portuaires ou touristiques. L’une des applications les plus avancées de Litto3D® est la simulation hydraulique, utilisant les équations de Navier-Stokes, à la base de la mécanique des fluides.
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Cette page est issue du dossier "Contre vents et marées" produit dans IGN-MAGAZINE n°63
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